jeudi 6 juin 2013

Création de l’Université du Sine Saloum de Kaolack à vocation agricole : Mary Teuw Niane invite à une rupture agricole

Lors de l’atelier de partage des termes de références de l’Université du Sine Saloum de Kaolack, organisé, hier, à Dakar, Mary Teuw Niane, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, a magnifié une étape majeure du processus de création de ladite Université qui viendra enrichir le paysage universitaire du Sénégal.

L’agriculture représentant un enjeu de taille dans le développement économique et social du Sénégal, parmi les mesures annoncées pour sa modernisation et son développement, figure, en bonne place, la création d’une institution à vocation agricole et des métiers connexes, l’Université du Sine Saloum de Kaolack. En effet, hier, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Mary Teuw Niane et les acteurs ont échangé sur la validation des termes de références de ladite université qui, selon Mary Teuw Niane, permettra de faire face à l’insuffisance des résultats de l’agriculture, d’autant que, compte tenu de ses enjeux alimentaires, «le Sénégal doit opérer une rupture en matière d’agriculture», informe-t-il. Cependant, pour accélérer la croissance, le développement de l’agriculture et de l’économie rurale, Mary Teuw Niane a invité à la promotion des PME/PMI, du secteur industriel et des autres activités de services marchands.
Toutefois, nous dit le ministre, la saturation des capacités d’accueil, constatée dans le sous-secteur, particulièrement à l’Ucad, oblige à une réorganisation et une diversification des offres de formation. Amadou Tidiane Guiro, recteur de l’université du Sine Saloum de Kaolack, attribuera à cette dernière la vocation de corriger une injustice, Fatick, Kaolack et Diourbel ne disposant pas d’université publique. «Cette université se spécialisant sur l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’environnement, formera des entrepreneurs», précisera-t-il, parlant d’un établissement moderne de classe internationale et attractive. Pour cela, dit-il, «outre la collaboration des collectivités locales qui ont mis à disposition leurs terres, cette université doit être accompagnée par un environnement socio-économique attractive, pour permettre aux professeurs de bien participer à l’aventure».
Cheikh Moussa SARR
REWMI QUOTIDIEN

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