jeudi 29 novembre 2012

Dagana: des producteurs saluent les résultats du CIPD


Ndiaye-Mberess (Dagana) Les producteurs bénéficiaires du Centre intégré de la production et des dégradations (maladies et ravageurs) dénommé CIPD ont salué la mise en oeuvre dudit projet, qui en deux ans, leur a permis d’engranger des résultats prometteurs.
 ‘’En deux ans, le CIPD a démontré que le taux de production peut connaitre des progrès importants sans une utilisation des pesticides’’, a déclaré à la presse M. Abdou Mbodj, coordonnateur de ce projet financé à hauteur de 80 millions et encadré par la Société d'aménagement des terres du delta et de la falémé (SAED), l’Université Gaston Berger (UGB) et la Direction de l’Agriculture dans la vallée.
 Selon M. Mbodj qui s’exprimait à l’occasion d’un atelier de clôture des activités de ce projet, ‘’les rendements sont passés de 30 tonnes à l’ha dans les parcelles des producteurs à 60 tonnes pour la tomate dans les champs-écoles, pour la patate douce, ces statistiques passent de 30 à 80 tonnes à l’ha et pour les oignons de 25 à l’ha à 50 tonnes à l’ha’’.
 ‘’Nous avons pu ainsi montrer que la production peut connaitre de meilleurs rendements sans utilisation des pesticides qui ont des effets néfastes sur la santé pour les consommateurs mais aussi sur le sol’’, a dit M. Mbodj.
 A ce propos d’ailleurs, le représentant de la filière patate douce Mamadou Thioye, se félicite que la jachère adoptée avec l’utilisation des pesticides n’a plus sa raison d’être car le paysan peut utiliser la même surface deux ans successifs sans incidences sur sa production.
 La qualité de la patate est plus compétitive avec l’absence des nématodes qui disparaissent avec l’utilisation des produits naturels comme fertilisants à la place des pesticides pas toujours efficaces, a t-il ajouté.
 Le président de la filière tomate, Abdoulaye Dieng, reconnait les bienfaits de ce projet qui espère-t-il va permettre d’atteindre une production de 150 000 tonnes les deux prochaines années contre environ 60 à 70 000 tonnes par année.
 ‘’Si nous arrivons à démultiplier l’expérience, nous pouvons compter atteindre cette production’’, a déclaré M. Dieng.
 Dans les trois filières ciblées, 150 producteurs ont été formés à la diffusion des bonnes pratiques culturales, une technique de production sur la base des produits naturels.
 AMD/OID
APS

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