‘’Le monde rural représente à peu près 70% du pays et est caractérisé par ces exploitations agricoles familiales. Le Sénégal n’a ni diamant ni pétrole, et on ne compte que sur l’agriculture pour développer notre pays. Et, pour réussir cet objectif, il faut une mobilisation de tous les acteurs. Et ceux qui sont à la base doivent se mobiliser en premier lieu’’, a estimé M. Diop.
Il intervenait, jeudi, à Saly-Portudal (Mbour, ouest), à la cérémonie de clôture d’un séminaire de partage de trois jours avec les parties prenantes du Sénégal du programme de recherche du projet ‘’Promouvoir la résilience des économies en zones semi-arides’’ (PRESA).
‘’Nous avons une expertise locale et un système endogène d’animation, qui nous a permis d’avoir beaucoup d’informations à travers le suivi des exploitations familiales,
qui nous a donné des résultats de demande et de commande de recherche’’, a déclaré M. Diop.
D’après lui, ‘’le Sénégal compte sur l’agriculture pour se développer’’. Mais, ‘’l’agriculture aussi a ses aléas parmi lesquels les changements climatiques’’, a-t-il rappelé, soulignant que le pays dispose d’experts à même de ‘’nous aider à réfléchir en ce sens’’.
Le souci des organisations professionnelles agricoles et des exploitations agricoles familiales, dit-il, c’est d’aller vers l’autosuffisance alimentaire, la sécurité alimentaire et assurer la souveraineté alimentaire du Sénégal.
Le président du Conseil national de la Maison des éleveurs du Sénégal (CNMDE), Ismaïla Sow, également membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a quant à lui invité les acteurs du secteur agricole à une meilleure organisation.
A ce propos, il les exhorte à ‘’un véritable changement de comportement’’, afin de booster leur secteur dans ‘’une dynamique participative et inclusive’’.
ADE/ASG
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