La raréfaction des pâturages due aux changements climatiques prouve que la culture fourragère est la voie de l’avenir, pour ce qui concerne la survie du cheptel. C’est la conviction d’Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des Productions animales, qui se prononçait hier, vendredi 14 novembre, en marge de la clôture de la deuxième session ordinaire 2014 du Conseil économique, social et environnemental (Cese). |
«Cette année, dans les régions de Louga, Saint-Louis, Matam, jusque
dans le département de Podor, on a des poches de sécheresse très vastes.
C’est sûr qu’aujourd’hui, la transhumance à déjà commencé au niveau du
Sénégal oriental». Ces propos sont d’Aminata Mbengue Ndiaye, ministre
de l’Elevage et des Productions animales. Elle les a tenus en marge de
la clôture de la deuxième session ordinaire 2014 du Conseil économique,
social et environnemental (Cese).
Selon la ministre, la rareté des pluies de cette année est la cause de
ce déficit en tapis herbacé. D’où la nécessité de sensibiliser les
éleveurs par rapport à l’importance de la culture fourragère, compte
tenu des changements climatiques notés. Par conséquent, elle a estimé
que «le maillage du pays en ouvrage hydraulique, en marres pastorales
est une nécessité». Aminata Mbengue Ndiaye a ainsi informé que, dans le
cadre d’un programme avec l’Uemoa, des forages multiservices vont être
développés en rapport avec le ministère de l’Hydraulique.
Toutefois, elle a indiqué que des concertations sont entreprises entre
les ministères de l’élevage, de l’agriculture et de l’environnement,
pour cibler les zones déficitaires, afin de distribuer des vivres de
soudure au cheptel. Par ailleurs, le ministre a soulevé les problèmes
liés à la santé animale, estimant que le Sénégal est en deçà des normes
de l’Organisation mondiale de la santé animale (80%). Toutefois, elle a
indiqué qu’avec la Banque mondiale, la question va être résolue en 2015.
A noter également que la rencontre avec les conseillers entre dans le
cadre de l’examen du projet de rapport portant sur les conditions de
développement du secteur de l’élevage porteur de croissance. Le projet
de rapport a été validé à l’unanimité, tout comme le projet de
résolution.
Source
Sud Quotidien
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lundi 17 novembre 2014
AMINATA MBENGUE NDIAYE PLAIDE POUR LA CULTURE FOURRAGERE
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