Les acteurs de l’agriculture des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda ont pris part, avant-hier, jeudi 18 septembre, à un atelier d’harmonisation des stratégies d’intervention sous l’égide du programme national d’autosuffisance en riz (PNAR). L’objectif est de faire du Sénégal un pays autosuffisant en production de riz d’ici à 2017. Les participants sont convenus d’une synergie des différents intervenants dans la filière pour la réalisation de ce défi. |
Parmi les céréales les plus consommés au Sénégal, le riz apparait comme le plus sollicité par les populations.
Paradoxalement, la production nationale reste encore très faible, entre
20 et 30% selon un document de référence du ministère de l’agriculture
et de l’équipement rural.
Ce qui dénote d’une forte dépendance de l’extérieur pour assouvir la
demande sociale. Et c’est pour inverser cette tendance que la tutelle et
ses partenaires, par l’entremise du programme national d’autosuffisance
en riz (PNAR) ont engagé des réflexions pour l’élaboration d’une
approche harmonisée de l’intervention des acteurs au niveau régional.
«On ne peut pas atteindre ces objectifs si l’ensemble des acteurs du
secteur ne se concertent pas, ne coordonnent pas leurs interventions et
ne mutualisent pas leurs efforts. Cela permettra d’identifier le
potentiel d’emblavures en le territorialisant, d’identifier les acteurs
par zone d’intervention et de répertorier les besoins d’appui au niveau
de chaque région pour un bon développement de la riziculture pluviale», a
notamment déclaré Dr Waly Diouf, coordonnateur du programme national
d’autosuffisance en riz.
Déjà à Sédhiou, le programme d’appui au programme national
d’investissement de l’agriculture du Sénégal (PAPSEN) est à pied d’œuvre
pour l’aménagement des bas fond afin d’offrir aux producteurs un cadre
de croissance substantielle.
Ahmed Tidiane Fall, coordonnateur national du PAPSEN a déclaré à cet
effet, qu’il «faut régler la question de la maîtrise de l’eau à travers
l’aménagement de 4.000 hectares, la réhabilitation de dix vallées. Nous
avons commencé avec la vallée de Samiron et de Djimbana. Nous allons
ensuite mettre en place des équipements post récoltes, 15 banques
céréalières et augmenter les possibilités d’emblavures des producteurs
avec les 100 motoculteurs et 10 tracteurs que nous allons mettre en
place. Avec l’ISRA, nous allons mettre en place des semences de qualité,
des semences de pré-base. Nous avons aussi prévu le renforcement de
capacité des acteurs, notamment les producteurs».
A l’horizon 2017, ces acteurs se proposent de relever le défi de
l’autosuffisance en riz par une approche participative afin que le
sénégalais qui est l’un des plus gros consommateurs de riz dit-on, en
Afrique de l’ouest, puisse, à l’arrivée, consommer ce qu’il a lui-même
produit.
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lundi 22 septembre 2014
LES TROIS REGIONS DU SUD HARMONISENT LEURS STRATEGIES
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