Si rien n’est fait à court terme, il ne sera plus possible de cultiver de l’arachide dans le bassin arachidier. Le sol est mourant à force d’y cultiver la même variété pendant bien des années. Ailleurs, c’est la salinité qui menace les productions. Il se trouve également que les semences distribuées aux agriculteurs pour la campagne agricole 2013-2014 sont de piètre qualité. L’agriculture sénégalaise ne se porte pas bien. Du moins, pas comme on aimerait nous le faire croire. Les bons résultats de la campagne arachidière 2012-2013 ne doivent en rien occulter les grandes difficultés qui assaillent le monde rural. Des professionnels du secteur se battent pour rétablir les choses, mais n’arrivent pas à bien mener leurs recherches pour manque de matériel. Ils l’ont fait savoir aux journalistes du Réseau des journalistes techniques et scientifiques du Sénégal (Réjots), en marge d’une tournée de deux jours dans les établissements du pôle agronomique de l’Université de Thiès et de Bambey sur invitation du Cadre de concertation des institutions de recherches et d’enseignement supérieur qui est une branche du Système national de recherches Agropastorales (Snrasp) mais aussi du Fonds national de recherche agricoles agro alimentaires (Fnraa).
LA CAMPAGNE AGRICOLE MAL ENGAGEE ? : L’Etat a distribué des graines de très mauvaise qualité aux paysans
BAMBEY -La campagne agricole 2013-2014 ne s’annonce pas sous de bons auspices. Le Centre national de recherches agronomiques (Cnra), démembrement de l’Institut sénégalais de recherches agricoles, a déploré la mauvaise qualité des semences qui ont été distribuées aux cultivateurs.
A en croire, le directeur du Cnra, Dr Samba Thiaw, les semences que les paysans ont reçues de la part du gouvernement, sont des semences «tout-venant». «On appelle des «tout venant», des semences de plusieurs variétés. Des variétés de différents cycles et de différentes grosseurs de graines», a expliqué Dr Thiaw. Pour lui, «c’est la faute de l’Etat», car il achète mal auprès des producteurs qui lui revendent les graines. «Ce que fait le gouvernement, c’est acheter des graines à partir des producteurs sans tenir compte que chaque producteur cultive une variété donnée. Ce n’est pas forcément la même variété qui est cultivée par tous les producteurs», explique l’agro physiologiste.
L’actuel stock de semences n’est pas des meilleurs si l’on se fie aux explications du directeur du Cnra. «Le stock est constitué d’un mélange de plusieurs variétés. Ce sont des semences qui n’ont pas la qualité parce que les cycles ne sont pas les mêmes, l’adaptabilité n’est pas la même, la grosseur des graines n’est pas la même non plus, d’ailleurs la teneur en huile ni la résistance aux insectes», signale-t-il.
L’Isra ne dispose pas, pour le moment, de moyens lui permettant de produire des semences certifiées. Cependant, elle met à la disposition des autorités, des moyens d’éviter de donner des graines de variétés disparates aux paysans. «Dans notre travail de sélection variétale, nous créons des variétés par zone agro écologique. Quand on va dans la région de Louga ou de Casamance, l’Isra dit à l’Etat sur la base d’une fiche technique bien claire, la variété qui doit être cultivée à Louga ou au sud», explique le Dr Thiaw.
A en croire, le directeur du Cnra, Dr Samba Thiaw, les semences que les paysans ont reçues de la part du gouvernement, sont des semences «tout-venant». «On appelle des «tout venant», des semences de plusieurs variétés. Des variétés de différents cycles et de différentes grosseurs de graines», a expliqué Dr Thiaw. Pour lui, «c’est la faute de l’Etat», car il achète mal auprès des producteurs qui lui revendent les graines. «Ce que fait le gouvernement, c’est acheter des graines à partir des producteurs sans tenir compte que chaque producteur cultive une variété donnée. Ce n’est pas forcément la même variété qui est cultivée par tous les producteurs», explique l’agro physiologiste.
L’actuel stock de semences n’est pas des meilleurs si l’on se fie aux explications du directeur du Cnra. «Le stock est constitué d’un mélange de plusieurs variétés. Ce sont des semences qui n’ont pas la qualité parce que les cycles ne sont pas les mêmes, l’adaptabilité n’est pas la même, la grosseur des graines n’est pas la même non plus, d’ailleurs la teneur en huile ni la résistance aux insectes», signale-t-il.
L’Isra ne dispose pas, pour le moment, de moyens lui permettant de produire des semences certifiées. Cependant, elle met à la disposition des autorités, des moyens d’éviter de donner des graines de variétés disparates aux paysans. «Dans notre travail de sélection variétale, nous créons des variétés par zone agro écologique. Quand on va dans la région de Louga ou de Casamance, l’Isra dit à l’Etat sur la base d’une fiche technique bien claire, la variété qui doit être cultivée à Louga ou au sud», explique le Dr Thiaw.
ALERTE SUR LA PRODUCTION ARACHIDIERE : L’infertilité des sols du bassin arachidier va crescendo
BAMBEY - Disposer de terres arables, en quantité suffisante, reste la condition essentielle pour tout programme agricole. Mais, dans certaines zones de notre pays, le sol commence à montrer des signes d’infertilité. Au moment où l’Etat veut faire de l’agriculture le fer de lance de l’économie sénégalaise, cette situation s’avère dramatique. Mais il est aussi un casse-tête pour les chercheurs de l’Ecole nationale supérieure agricole (Ensa) et ceux du Centre national de la recherche agronomique de Bambey.
Au laboratoire des sciences du sol de l’Ensa, la problématique est au cœur des travaux des scientifiques. Selon le Dr Alioune Diagne, chef du département des sciences du sol, il n’y a pas d’agriculture possible sans un sol performant. «Les éléments chimiques contenus dans la plante sont en partie, directement absorbés à partir du sol que cela soit l’eau, les sels minéraux, les bases calcium, sodium, magnésium, potassium et même phosphore», a t-il expliqué.Il se trouve, cependant, que le Sénégal
regorge d’endroits où le sol commence à montrer ses limites. C’est le cas du bassin arachidier. Une situation qui s’explique par la monoculture arachidière, selon le docteur Samba Thiaw directeur du Cnra. «Le sol sénégalais se cultive depuis nos ancêtres. Et sur des terres, on ne faisait que de la monoculture arachidière. C’est le cas notamment du bassin arachidier. D’année en année, on ne cultivait que ça. Ce qui a fait que la fertilité des sols s’est très sensiblement amoindrie», a fait savoir cet agro physiologiste. Pour son collègue de l’Ensa, Dr Alioune Diagne, l’infertilité des sols du bassin arachidier s’explique par trois raisons scientifiques: «Les sols sont sableux, la capacité des changes tectoniques est faible, la capacité de rétention en eau est très basse».
Pour le moment, il n’y a pas de solution miracle trouvée à cette infertilité croissante des terres cultivables, si ce n’est la recherche et l’étude des sols. A l’Ensa, les recherches sont en cours. Au laboratoire des sciences du sol, on espère trouver bientôt quelque chose qui pourra soulager les sols du bassin arachidier.
Au Cnra de Bambey, c’est l’analyse des sols qui est préconisée. «Nous recommandons aux paysans de faire des analyses de sol avant d’implanter des cultures. Cela leur permettra d’avoir une idée de la terre et surtout connaître sa teneur en potassium, azote et phosphore», a conseillé le Dr Thiaw. Mais il se trouve que le coût de ces analyses ne sont pas toujours à la portée des cultivateurs au vu de leur cherté. Mais pour le directeur du Cnra de Bambey, le jeu devrait en valoir la chandelle. «La cherté des analyses est plus ou moins relative. C’est vrai que faire étudier 50 échantillons revient plus cher que quand c’est trois échantillons, mais il faut voir que ça donne une idée plus précise sur le sol», a-t-il souligné.
Au laboratoire des sciences du sol de l’Ensa, la problématique est au cœur des travaux des scientifiques. Selon le Dr Alioune Diagne, chef du département des sciences du sol, il n’y a pas d’agriculture possible sans un sol performant. «Les éléments chimiques contenus dans la plante sont en partie, directement absorbés à partir du sol que cela soit l’eau, les sels minéraux, les bases calcium, sodium, magnésium, potassium et même phosphore», a t-il expliqué.Il se trouve, cependant, que le Sénégal
regorge d’endroits où le sol commence à montrer ses limites. C’est le cas du bassin arachidier. Une situation qui s’explique par la monoculture arachidière, selon le docteur Samba Thiaw directeur du Cnra. «Le sol sénégalais se cultive depuis nos ancêtres. Et sur des terres, on ne faisait que de la monoculture arachidière. C’est le cas notamment du bassin arachidier. D’année en année, on ne cultivait que ça. Ce qui a fait que la fertilité des sols s’est très sensiblement amoindrie», a fait savoir cet agro physiologiste. Pour son collègue de l’Ensa, Dr Alioune Diagne, l’infertilité des sols du bassin arachidier s’explique par trois raisons scientifiques: «Les sols sont sableux, la capacité des changes tectoniques est faible, la capacité de rétention en eau est très basse».
Pour le moment, il n’y a pas de solution miracle trouvée à cette infertilité croissante des terres cultivables, si ce n’est la recherche et l’étude des sols. A l’Ensa, les recherches sont en cours. Au laboratoire des sciences du sol, on espère trouver bientôt quelque chose qui pourra soulager les sols du bassin arachidier.
Au Cnra de Bambey, c’est l’analyse des sols qui est préconisée. «Nous recommandons aux paysans de faire des analyses de sol avant d’implanter des cultures. Cela leur permettra d’avoir une idée de la terre et surtout connaître sa teneur en potassium, azote et phosphore», a conseillé le Dr Thiaw. Mais il se trouve que le coût de ces analyses ne sont pas toujours à la portée des cultivateurs au vu de leur cherté. Mais pour le directeur du Cnra de Bambey, le jeu devrait en valoir la chandelle. «La cherté des analyses est plus ou moins relative. C’est vrai que faire étudier 50 échantillons revient plus cher que quand c’est trois échantillons, mais il faut voir que ça donne une idée plus précise sur le sol», a-t-il souligné.
DR SAMBA THIAW, AGRO PHYSIOLOGISTE, DIRECTEUR DU CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES AGRonomiqueS : «Nous sommes sûrs que nous arriverons aux 65 tonnes de semences de pré base»
«65 tonnes d’engrais pré base seront produites pas l’Institut supérieur de recherches agronomiques (Isra) dans le cadre de la reconstitution du capital semencier». C’est ce qu’assure le Dr Samba Thiam, directeur du Centre national des recherches agronomiques (Cnra) dans l’entretien qu’il nous a accordé.
Où en êtes-vous avec la reconstitution du capital semencier, projet que l’Etat a confié à l’Isra dont votre centre est un démembrement ?
Nous nous sommes concertés avec le Directeur général et l’ensemble des chercheurs impliqués dans la production des semences pour que, cette année, l’Isra puisse produire les 65 tonnes de semences de pré base nécessaires. Nous pouvons le faire dans la mesure où c’est nous qui gérons le matériel végétal nécessaire et dans la mesure aussi que c’est nous qui créons ces variétés.
Pourquoi vous allez vous limiter à des semences pré base ?
En aval, on ne peut pas faire des semences de base ni celles qui sont certifiées si en amont on n’a pas les semences pré base nécessaires. On a fait des simulations pour avoir suffisamment de base et de certifiées. Il faut nécessairement produire 65 tonnes de semences de pré base. Il faut aussi savoir que l’Isra a une lettre de mission qui ne lui permet pas de produire tous les niveaux de semences. On produit que les semences de pré base, il appartiendra ensuite aux autres acteurs de développement de faire les semences de base et celles qui sont certifiées. De toute façon, il y a tout un travail à faire avant l’obtention de cette semence pré base. C’est séquentiel. Il faut d’abord qu’en amont qu’on ait les semences du sélectionneur. Que les sélectionneurs puissent produire en temps réel les quantités nécessaires de semences. Ces semences vont quitter le G0 pour celui de G3 où on pourra parler de pré base.
Dans le concret, où en êtes-vous ?
Nous avons déjà la subvention du gouvernement. Il y a une avance substantielle qui a été donnée à l’Isra par rapport à ça. Et en termes de superficies, nous avons fait toutes les prévisions nécessaires pour pouvoir relever le défi des 65 tonnes de semences de pré base. Nous sommes sûrs que nous y arriverons. On le fera à partir de nos centres qui sont à Bambey, Nioro, Saint Louis et Ndiol. On s’est déjà réparti la tâche.
Que justifie, selon vous, la nécessité de reconstituer le capital semencier ?
Parce que le président de la République a fait de l’agriculture la base de son développement économique. C’est normal qu’on mette l’accent sur les semences parce qu’en termes de productivité, rien que la semence peut apporter 25 à 30% du rendement
Où en êtes-vous avec la reconstitution du capital semencier, projet que l’Etat a confié à l’Isra dont votre centre est un démembrement ?
Nous nous sommes concertés avec le Directeur général et l’ensemble des chercheurs impliqués dans la production des semences pour que, cette année, l’Isra puisse produire les 65 tonnes de semences de pré base nécessaires. Nous pouvons le faire dans la mesure où c’est nous qui gérons le matériel végétal nécessaire et dans la mesure aussi que c’est nous qui créons ces variétés.
Pourquoi vous allez vous limiter à des semences pré base ?
En aval, on ne peut pas faire des semences de base ni celles qui sont certifiées si en amont on n’a pas les semences pré base nécessaires. On a fait des simulations pour avoir suffisamment de base et de certifiées. Il faut nécessairement produire 65 tonnes de semences de pré base. Il faut aussi savoir que l’Isra a une lettre de mission qui ne lui permet pas de produire tous les niveaux de semences. On produit que les semences de pré base, il appartiendra ensuite aux autres acteurs de développement de faire les semences de base et celles qui sont certifiées. De toute façon, il y a tout un travail à faire avant l’obtention de cette semence pré base. C’est séquentiel. Il faut d’abord qu’en amont qu’on ait les semences du sélectionneur. Que les sélectionneurs puissent produire en temps réel les quantités nécessaires de semences. Ces semences vont quitter le G0 pour celui de G3 où on pourra parler de pré base.
Dans le concret, où en êtes-vous ?
Nous avons déjà la subvention du gouvernement. Il y a une avance substantielle qui a été donnée à l’Isra par rapport à ça. Et en termes de superficies, nous avons fait toutes les prévisions nécessaires pour pouvoir relever le défi des 65 tonnes de semences de pré base. Nous sommes sûrs que nous y arriverons. On le fera à partir de nos centres qui sont à Bambey, Nioro, Saint Louis et Ndiol. On s’est déjà réparti la tâche.
Que justifie, selon vous, la nécessité de reconstituer le capital semencier ?
Parce que le président de la République a fait de l’agriculture la base de son développement économique. C’est normal qu’on mette l’accent sur les semences parce qu’en termes de productivité, rien que la semence peut apporter 25 à 30% du rendement
EN DEPIT DU MANQUE DE MOYENS : La recherche est en marche au pôle agronomique de l’Université de Thiès
BAMBEY - Le pôle agronomique de l’université de Thiès est composé de l’Ecole nationale supérieure agricole (Ensa) et de l’Institut supérieur de formation agricole (Isfar) situé à Bambey dans la région de Diourbel. Les chercheurs et les étudiants, qui sont dans ces deux entités, travaillent en étroite collaboration avec l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra). Ils font de la recherche fondamentale sur tout ce qui a trait à l’agriculture. Cependant, ils souffrent beaucoup de manque de moyens matériels et leurs laboratoires d’expérimentation ne le sont souvent que de nom.
A l’Ensa de Thiès, les laboratoires sont presque vides et le matériel vétuste. Les chercheurs jouent des pieds et des mains pour former des ingénieurs agronomes et des techniciens supérieurs du secteur primaire. Au-delà de ces activités pédagogiques, l’institut a apporté son concours aux paysans du terroir en partageant avec eux, les résultats de leurs recherches faites souvent dans les laboratoires avec un matériel vétuste.
A l’Isfar de Bambey, le constat est le même. Dans cet établissement qui reçoit 196 étudiants, l’absence de laboratoires impacte sur la qualité des travaux dirigés. «On se débrouille tant bien que mal. Notre labo n’est pas encore fonctionnel. Nous commençons à recevoir des équipements, mais sans labo où les mettre», a déclaré Mohamed Camara directeur de l’Isfar qui n’a pas manqué de déplorer la vétusté de certains de ses locaux. «Les locaux sont vétustes parce qu’ils datent des indépendances. Vous savez l’enseignement technique nécessite des moyens», a t-il confié. L’Isfar travaille souvent en collaboration avec l’Université de Bambey qui développe également des programmes informatiques en vue d’une meilleure gestion des terres arables.
Malgré toutes ces difficultés, les chercheurs du pôle agronomique de l’Université de Thiès se débattent - tant bien que mal - pour accompagner l’agriculture sénégalaise. Les efforts - résultant de l’engagement du Système national de recherches Agro-sylvo-pastorales (Snrasp) qui a mis sur pied un Cadre de concertation des institutions de recherches et d’enseignement supérieur, dirigé par le recteur de l’université de Thiès Pr Baydallaye Kane - ont également commencé à porter leurs fruits.
A l’Ensa de Thiès, les laboratoires sont presque vides et le matériel vétuste. Les chercheurs jouent des pieds et des mains pour former des ingénieurs agronomes et des techniciens supérieurs du secteur primaire. Au-delà de ces activités pédagogiques, l’institut a apporté son concours aux paysans du terroir en partageant avec eux, les résultats de leurs recherches faites souvent dans les laboratoires avec un matériel vétuste.
A l’Isfar de Bambey, le constat est le même. Dans cet établissement qui reçoit 196 étudiants, l’absence de laboratoires impacte sur la qualité des travaux dirigés. «On se débrouille tant bien que mal. Notre labo n’est pas encore fonctionnel. Nous commençons à recevoir des équipements, mais sans labo où les mettre», a déclaré Mohamed Camara directeur de l’Isfar qui n’a pas manqué de déplorer la vétusté de certains de ses locaux. «Les locaux sont vétustes parce qu’ils datent des indépendances. Vous savez l’enseignement technique nécessite des moyens», a t-il confié. L’Isfar travaille souvent en collaboration avec l’Université de Bambey qui développe également des programmes informatiques en vue d’une meilleure gestion des terres arables.
Malgré toutes ces difficultés, les chercheurs du pôle agronomique de l’Université de Thiès se débattent - tant bien que mal - pour accompagner l’agriculture sénégalaise. Les efforts - résultant de l’engagement du Système national de recherches Agro-sylvo-pastorales (Snrasp) qui a mis sur pied un Cadre de concertation des institutions de recherches et d’enseignement supérieur, dirigé par le recteur de l’université de Thiès Pr Baydallaye Kane - ont également commencé à porter leurs fruits.
Par Mbaye THIAM
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